Petite Heliophanus dont j'ai mis la loge dans laquelle elle pond et surveille ses larves, malencontreusement  à jour en enlevant la mousse sous laquelle elle se trouvait. J'ai recouvert tant bien que mal, elle a refermé sa loge. 

Un drôle de pendule suspendu à une branche de chêne. Il s'agit du cocon d'une arachnide : Theridiosoma gemmosum de la famille des Theridiosomatidae. Une chance de l'avoir aperçu mais aucune chance de voir l'adulte qui fait au grand maximum 2,5 mm. 

Une toile, trois petits cocons, une araignée qu'on distingue à peine sur la gauche, sous la barrière de mon petit pont. Peut être l'oeuvre  d'une Theridiidae

Abritée dans la tente de mes petites filles, cette belle Amaurobius férox que j'ai relâché dans le cellier. 

Amaurobius ferox est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Amaurobiidae

La femelle pratique un cas exceptionnel de cannibalisme filial inversé, la matriphagie (en) : les juvéniles dévorent leur mère qui s'auto-liquéfie pour offrir protéines et énergie à sa descendance. Des enzymes dissolvent plusieurs tissus, à l'exception de son cœur, ses intestins et surtout ses ovaires qui restent un temps fonctionnels. La femelle garde ainsi pendant une à deux semaines sa capacité de pondre ses œufs au cas où sa couvée se ferait dévorer par un prédateur ou un mâle infanticide

Encore une maman qui se déplace avec son cocon