• Petit silphe noir (Phosphuga atrata)

     

    Voilà un spécimen que je découvre. Un vieux frêne mort sur pied est tombé et sous son écorce qui se détachait, je vois ces individus dans un sommeil. Il s'agit de : 

    Le Petit silphe noir (Phosphuga atrata) est une espèce d'insectes coléoptères de la famille des silphidés. C'est la seule espèce du genre Phosphuga (Taxon monotypique).

    Il se nourrit d'escargots vivants, d'insectes et de vers de terre ainsi que de charognes. Il mesure jusqu'à 15 mm de long et a un cou allongé qu'il utilise pour atteindre les escargots dans leur coquille et sur lesquels il pulvérise un fluide digestif.

    Les jeunes coléoptères sont de couleur brunâtre, les plus âgés sont noirs. Les larves, de couleur noire, sont aplaties et se nourrissent aussi de mollusques. Elles se nymphosent dans le sol.

    Bien qu'ils soient largement répandus, on les voit rarement parce qu'ils chassent la nuit et se cachent pendant la journée, souvent sous des écorces. Lorsqu'ils sont dérangés, ils sécrètent un liquide jaune et rentrent la tête sous leur carapace.

     

    Petit silphe noir (Phosphuga atrata)

    Petit silphe noir (Phosphuga atrata)

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    La coccinelle à vingt-deux points (Psyllobora vigintiduopunctata) est une espèce d'insectes coléoptères, la seule en Europe du genre Psyllobora.

    Le nombre de points avancé pour individualiser l'espèce correspond au décompte des points sur les élytres. On peut distinguer onze points sur chacun d'eux. Cependant le prothorax présente cinq autres points.

    Elle est absente des zones nordiques.

    Elle vit dans la végétation basse (ligneuse ou herbacée), à la lisière des forêts, particulièrement à proximité des chênes, dans les prairies et les jardins où elle se nourrit uniquement d'oïdium ou la rouille (champignons ascomycètes pathogènes de l'ordre des Erysiphales)

     

    Psyllobora vigintiduopunctata, la coccinelle à 22 points

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    La coccinelle à sept points (Coccinella septempunctata) est une espèce de coccinelles. Surnommée « bête à bon Dieu» depuis le Moyen Âge, elle est perçue comme un porte-bonheur et a souvent des surnoms à connotation religieuse : « poulette de la Madone » en Italie, « scarabée de Marie » ou « petit veau du Seigneur » en allemand (en allemand : Marienkäfer ou Himmelskuchlichen), « bestiole ou oiseau de la Vierge » en anglais (en anglais : ladybug ou ladybird).

    Ces coléoptères hibernent en colonies au sol entre la mousse, l'herbe ou les feuilles. Lorsqu’ils s’installent dans des bâtiments, ils ne peuvent passer l’hiver à cause de l’air trop sec et trop chaud. Il y a une ou deux générations par an et les biotopes principaux sont les prairies, les champs, la steppe pontique-caspienne , les parcs, les jardins, les forêts de feuillus d'Europe occidentale et les forêts mixtes. L’espèce a été introduite en Amérique du Nord pour la lutte biologique contre les pucerons.

    Quelques jours après l'accouplement, la femelle pond environ 400 œufs jaunes d'environ 1,3 mm de long sur des parties de plantes qui sont infestées de pucerons, souvent groupés en paquets d'une vingtaine d'éléments à la face inférieure des feuilles, puis elle les abandonne. Les larves d'un gris plombé avec des taches orange et noires, ornées de tubercules portant des épines, ont un mode de vie et un habitat similaire à l'adulte.

    Ses ailes postérieures peuvent battre neuf fois à la seconde, lui permettant d'effectuer de longues migration maritime ou en altitude (jusqu'à 2 000 mètres d'altitude). Elle se repose en groupes (phénomène de diapause) une partie de l'été et en automne-hiver sous divers abris (pierres, excavation du sol, humus, écorce, maison) pour réapparaitre au printemps : c'est le phénomène d'estivo-hivernation.

    Les coccinelles de cette espèce peuvent sécréter de l'hémolymphe chargée d'alcaloïdes légèrement toxiques (qui sort des articulations de ses pattes), dont le but est de leur donner un goût repoussant pour leurs prédateurs (phénomène d'autohémorrhée). Une coccinelle en danger peut aussi faire le mort (phénomène de thanatose).

    Les coccinelles à sept points synthétisent des alcaloïdes toxiques, comme la N-oxide coccinelline, et la précoccinelline ; selon leur sexe et leur régime alimentaire, la taille et la couleur de leurs points peuvent fournir aux prédateurs des indications sur la toxicité de leur proie

    Ses principaux prédateurs sont des petits rongeurs, des oiseaux et les araignées thomises. Mais, certains insectes, comme la mante religieuse ou certaines réduves comme la punaise assassin (Rhynocoris iracundus), dévorent les coccinelles à tous les stades de leur vie.

    La Coccinelle asiatique, espèce invasive qui la concurrence au niveau de la nourriture mais peut aussi en être un prédateur, la menace dans plusieurs pays européens comme la France ou l'Angleterre.

    Le régime alimentaire de la larve comme de l'adulte consiste en des proies herbivores au corps mou telles que des cochenilles, acariens ou larves d'insectes, parfois des spores de champignons, du nectar et des débris végétaux mais surtout les pucerons qui représentent 60 % de sa nourriture : elle peut en manger jusqu’à 100 par jour. Cette prédatrice vorace aphidiphage est utilisée par les jardiniers et des cultivateurs pour la lutte biologique.

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    Coccinella septempunctata - Coccinelle à sept points

    Coccinella septempunctata - Coccinelle à sept points

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    Gyrinus substriatus (en langue vernaculaire, le gyrin commun) est une petite espèce d'insectes coléoptères de la famille des Gyrinidae très commune en France, en Suisse et en Belgique que l'on trouve à la surface des mares et des étangs au printemps et en été

    Le gyrin commun flotte grâce à la tension créée par une sécrétion huileuse aromatique. Mort, le gyrin commun coule. Dérangés, ils tournent sur eux-mêmes sans jamais se percuter à la vitesse de 50 centimètres par seconde dans tous les sens, puis ils plongent pour se tenir sur des plantes immergées et réapparaissent quelques minutes plus tard pour poursuivre leur chasse à la surface de l'eau.

    Le gyrin commun se nourrit au printemps et en été de petits insectes à la surface de l'eau qu'il repère grâce à ses antennes. Il passe la mauvaise saison caché sous des pierres ou de la végétation des berges. À la période des accouplements, il s'envole vers d'autres points d'eau. La femelle pond une trentaine d'œufs sur des débris flottants. Les larves grandissent au fond de l'eau. Elles se nymphosent un mois plus tard après avoir tissé un cocon.

    Source

     

    Gyrinus substriatus

     

     

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    Platystomos albinus est une espèce de coléoptère de la famille des Anthribidae, les charançons des champignons. Les adultes mesurent 7 à 10 mm.

    L'adulte, que l'on peut voir de mai à septembre, Il se tient sans bouger sur les branches ou sous l’écorce de branches dans les forêts de feuillus froides. Ses plantes hôtes sont le Chêne, Hêtre, Bouleau, Aulne, Saule et probablement d’autres feuillus.

     

    Les larves se nourrissent d'arbres en décomposition et sont associées au champignon Daldinia.

     

    Platystomos albinus, Platystome à rostre blanc

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