•  

    Mesosa nebulosa, la Mésose nébuleuse,  est une espèce de coléoptère de la famille des Cerambycidae.

    Elle vit dans les forêts de feuillus, dans les bocages. 

    Sa larve  se développe dans le bois mort de préférence pourrissant de divers feuillus, en particulier le Charme, le Hêtre, le Chêne et le Tilleul.

     

    Mesosa nebulosa

    Pin It

    7 commentaires
  •  

    Le lampyre, Lampyris noctiluca, communément appelé ver luisant, est une espèce d’insectes coléoptères de la famille des Lampyridae, de la sous-famille des Lampyrinae.  Il s'apparente aux Lucioles (du genre Luciola, sous-famille des Luciolinae). Malgré son nom de ver luisant, le lampyre n'est pas un ver, mais bien un coléoptère

    Ce sont les femelles du lampyre que l'on trouve très facilement, les nuits d'été, grâce à leur postérieur lumineux. Elles mesurent environ 1,5 à 3 cm. Leur corps est ovale, segmenté, mou et aplati, dans les tons bruns. C'est à cet aspect larvaire que l'on doit l'appellation de « ver » luisant.

    Le lampyre a la faculté d’émettre de la lumière par la partie terminale de son abdomen (seul le dernier segment est lumineux chez les larves et les mâles, alors que la femelle, beaucoup plus lumineuse, émet aussi par la face ventrale des deux avant-derniers segments). Les œufs eux-mêmes sont lumineux. Ce phénomène est dû à un effet de bioluminescence. Cette manifestation prend forme lors d’une forte concentration de luciférine et de luciférase dans les cellules. Lorsque l’on mélange la luciférine avec de la luciférase, cela produit une lumière verdâtre (elle peut être bleue, jaune ou rouge dans d'autres espèces). Cette réaction biochimique est très particulière car elle produit seulement 5 % de chaleur et 95 % de lumière. Ce phénomène est aussi observé chez certains poissons.

    Les femelles aptères émettent cette lumière pour attirer les mâles qui, eux, sont pourvus d'ailes, et donc plus mobiles.

    Dans les régions densément peuplées par l'homme, la pollution lumineuse nocturne semble être un des facteurs de diminution des populations de lampyres, en empêchant les mâles de trouver les femelles.

     

    lampyre, Lampyris noctiluca

     

     

    Les larves sont prédatrices. Elles se nourrissent avant tout d'escargots et de limaces (et peut-être aussi de petits vers, d’autres larves ou d’insectes), qu'elles paralysent en leur injectant un venin. Puis elles liquéfient leurs proies au moyen d'enzymes digestives avant de les ingurgiter.

    Les adultes ne se nourrissent que très peu voire pas, survivant principalement grâce aux réserves établies à l'état larvaire, et se laissent mourir après la reproduction (sémelparité)

    Contrairement à la plupart des insectes qui utilisent comme signaux sexuels des phéromones ou des sons, le lampyre (comme les Lucioles) utilise la lumière. La femelle dresse son abdomen dont elle contrôle l'intensité lumineuse. Le mâle a des yeux hypertrophiés, et le pronotum qui recouvre sa tête, joue sans doute un rôle de réflecteur. Il est sensible à la lumière mais aussi au dessin qu'elle forme sur l'abdomen de la femelle. Une fois rejointe par le mâle, la femelle diminue son émission lumineuse lors de la copulation. La ponte a lieu sur une plante ou sur le sol. Les larves s'enterrent pour la saison froide et ressortent au printemps.

    Les Lampyres vivent principalement dans les herbes hautes et les petits buissons. On repère facilement les femelles grâce à l'émission de leurs lumières. Leurs larves dites (comme les femelles), « vers luisants », vivent dans les forêts, les bocages, les landes, les ripisylves, souvent cachées le jour sous les tapis de feuilles mortes où elles recherchent leurs proies. On en trouve en Europe, du Portugal à la Suède, en Asie, en Amérique et en Afrique du nord. Les vers luisants semblent peu appréciés des prédateurs. Leurs ennemis sont, outre la pollution lumineuse, les insecticides et hélicides, et le gyrobroyage.

     

    Source

     

    lampyre, Lampyris noctiluca

    lampyre, Lampyris noctiluca

    lampyre, Lampyris noctiluca

     

     

    Pin It

    5 commentaires
  •  

    La Trichie commune (Trichius gallicus), anciennement nommée Trichius rosaceus (le cétoine des roses), est une espèce d'insectes coléoptères de la famille des Scarabaeidae dont les couleurs et la pilosité rappellent celles d'un bourdon.

    On la différencie de la Trichie fasciée par la 1ère paire de tâches à la base des élytres interrompue et non formant une bande 

    Elles se nourrissent de nectar et il n'est pas rare de les trouver au coeur d'une rose. Elles se déplacent de fleurs en fleurs (chardons, ombellifères, roses....) et font parties des pollinisateurs. 

    La Trichie commune pond ses oeufs dans du bois mort ou des souches. Les larves s'en nourriront, elles sont saproxylophages. 

     

    Trichie commune (Trichius rosaceus)

    Trichie commune (Trichius rosaceus)

    Trichie commune (Trichius rosaceus)

    Trichie commune (Trichius rosaceus)

    Trichie commune (Trichius rosaceus)

    Pin It

    5 commentaires
  •  

    L’agapanthie à pilosité verdâtre ou saperde à pilosité verdâtre (Agapanthia villosoviridescens) est une espèce de coléoptères de la famille des cérambycidés

    Sa taille varie entre 10 et 23 mm. On le trouve de mai à septembre. Il se caractérise par la présence de poils de couleur ocre verdâtre sur les élytres et tout le corps. Ses très longues antennes, de la taille de son corps, sont noires et blanches. On trouve des bandes longitudinales noires et jaunes sur sa tête et son pronotum

    Sa larve est polyphage. Elle se nourrit des sommités fleuries d'astéracées (composées) dont de cirses, d'apiacées (ombellifères) et d'orties (Urtica dioica)

    On trouve l'Agapanthie à pilosité verdâtre à la lisière des forêts et des chemins forestiers et il fréquente aussi les prairies et buissons généralement humides

     

    Agapanthia villosoviridescens -L’agapanthie à pilosité verdâtre ou saperde à pilosité verdâtre

    Agapanthia villosoviridescens -L’agapanthie à pilosité verdâtre ou saperde à pilosité verdâtre

    Pin It

    5 commentaires
  •  

    Calvia decemguttata, la Coccinelle à dix points blancs, est une espèce d'insectes coléoptères de la famille des coccinelles.

    Cette espèce arboricole  fréquente les arbres, arbustes et buissons dans les bois, parcs et jardins.

     

    Calvia decemguttata La Coccinelle orange à 10 points blancs

    Calvia decemguttata La Coccinelle orange à 10 points blancs

    Pin It

    9 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique