• Pas un grain de pollen ne restera

    Pas un grain de pollen ne restera

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    Les Andrènes (Andrena) ou abeilles des sables sont un genre d'abeilles rassemblant la majorité des espèces de la famille des Andrenidae.

    Avec plus de 1 300 espèces, c'est l'un des plus grands groupes de tous les genres d'abeilles. Il fait partie du groupe des abeilles à langue courte.

    es femelles d’Andrena se distinguent facilement de la plupart des autres petites abeilles par une tache velue située entre les yeux et la base de leurs antennes, la fovea, qui présente une structure caractéristique.

    Les poils "scopaux" sur le trochanter de la patte arrière sont souvent très longs. La plupart des espèces ont également une "corbicula" (panier à pollen) très développée sur les côtés du thorax. Elle est formée par une frange de poils extérieurs et peut ou non contenir des poils internes qui fixent le pollen (selon les espèces).

    C'est une petite abeille inoffensive, pas agressive du tout.  Bien qu'elle soit solitaire, ses congénères vivent dans le même secteur. 

    Les Andrena préfèrent généralement les sols sablonneux, entre les pavés, près d’arbres les protégeant de la chaleur ou sous des arbustes dont les feuilles mortes les protègeront d’un gel excessif. Elles y construisent de petites cellules contenant une boule de pollen mélangé avec du nectar, sur lequel un œuf est pondu, avant que chaque cellule soit scellée.

     

    Andrena sp

    Andrena sp

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  • Couple d'Osmies cornues

     

    L’osmie cornue (Osmia cornuta) est une espèce d'abeilles sauvages, présente dans toute l'Europe (sauf dans les pays nordiques).
    Elle est l'une des nombreuses espèces d'abeilles solitaires (plus de 35 espèces d'osmies, rien qu'en France).

    Cette espèce a disparu de la plupart des zones d'agriculture intensive, mais elle survit bien dans certaines zones urbaines, dans les friches, les parcs publics et les zones de jardins notamment. Bien qu'étant en régression, il s'agit d'une des espèces qui s'implante le plus facilement dans les hôtels à insectes. En tant que pollinisateur recherché, l'osmie cornue est couramment favorisée dans des nichoirs dédiés au sein des vergers, des jardins potagers ou des zones de culture. Cette pratique s'appelle l'osmiculture.

    La taille de la femelle d'Osmia cornuta atteint 12 à 15 mm, soit un peu plus que l'osmie rousse à qui elle ressemble. Cette abeille tire son nom des deux "cornes" portées par la femelle sur le clypeus (front). Il s'agit de petites excroissances plus courtes que les antennes, placées au-dessus des mandibules. Elle est couverte d'une pilosité noire sur le front et le thorax et rouille vif sur l'abdomen et la brosse ventrale.

    Le mâle présente une pilosité blanche caractéristique au niveau de la face et des mandibules et ses antennes sont plus longues.

    Cette osmie s'active dès mi-mars pour l'Europe moyenne, les mâles sortant quelques jours avant les femelles. Les mâles attendent celles-ci à la sortie des galeries de nidification. On voit souvent un mâle, posé à l'entrée d'une galerie, se faire déloger par un rival. Les bagarres se limitent à des bousculades car les mâles ne possèdent pas de dard.

    La période de vol s'étale de mars à juin.

    La femelle construit son nid dans des cavités allongées comme une branche creuse. Les trous font en majorité de 5 à 8 mm. Ils sont formés d'une série de cellules, séparées par des cloisons en argile. Chaque cellule contient une réserve de nourriture formée par une boule de pollen et de nectar, sur laquelle un œuf est pondu. Si la galerie est trop longue, un bouchon de terre est posé par la femelle pour en réduire la taille.

    L'osmie utilise ou réutilise un trou existant, généralement d'environ 8 à 10 mm de diamètre, menant à une cavité de forme allongée, qu'elle aménage. Il peut s'agir de :

    - tiges creuses ;
    - galeries dans les murs, les pierres tendres, voire dans le sol ;
    - interstices dans les châssis de fenêtres ;
    - anciennes galeries creusées par d'autres espèces d'hyménoptères ;
    - galeries naturelles ou non, percées dans des boiseries s'ouvrant par des trous d'un diamètre    de 8 à 10 mm ;
    - parfois même des coquilles d'escargot.


    Source

     

    Couple d'Osmies cornues

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    Elle s'est installée et s'est laissée promener un petit moment sur mon sac. Un petit tour de vélo gratuit  

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    Craesus septentrionalis (la tenthrède du bouleau) est une espèce d'insectes de l'ordre des hyménoptères, du sous-ordre des symphytes, de la famille des tenthrédinidés (tenthrèdes ou némates).

    Cette tenthrède est un ravageur par ses larves appelées « fausses-chenilles ». Ces larves possèdent 12 fausses-pattes (10 au maximum chez les chenilles de papillons) ; les larves de Craesus septentrionalis apprécient les feuilles de bouleaux ou d'aulnes.

    En cas de menace, les fausses-chenilles relèvent leur abdomen dans un mouvement d'ensemble susceptible d'effrayer un prédateur.

     

    La gamme d'hôtes de Craesus septentrionalis comprend diverses espèces d'arbres et arbustes : aulnes, frênes, noisetiers, bouleaux, charmes, peupliers, sorbiers, alisiers, érables, saules, etc

    Source

     

    Craesus septentrionalis (la tenthrède du bouleau)

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