• Araneus diadematus, Epeire diadème

     

     

     

    Une petite squatteuse de mon hangar à bois. Tous les ans, j'ai une belle grosse Epeire diadème qui tisse sa toile dans ce hangar et qui y passe l'hiver.  Voici celle de cette année

     

    Araneus diadematus, Epeire diadème

    Araneus diadematus, Epeire diadème

     

     

     Et pour finir, je ne saurais trop vous recommander de lire le superbe article d'Allain Bougrain Dubourg dans Charlie hebdo sur les araignées. Il nous ouvre la porte d'un monde étrange et fascinant. 

     

     

    "Arachnophobie : la peur des araignées est si pesante sur le territoire que l’Académie française a décidé de lui consacrer un qualificatif. C’est dire combien le chemin de la réhabilitation est semé d’embûches. L’histoire mérite pourtant que l’on marche vers la compréhension.

     
    Chez les araignées, pas question de coup de foudre. Pour quelle raison la nature a-t-elle imposé des préparatifs aussi contraignants avant l’acte sexuel ? Bien malin qui détient la réponse.

    En attendant d’en savoir plus, le constat en dit long. Il faut savoir, tout d’abord, que monsieur, assez souvent plus petit que madame, n’a pas les organes copulateurs reliés aux testicules. Il doit donc passer par étapes pour féconder madame. Première tâche imposée, recueillir le précieux liquide stocké dans l’abdomen, en tissant une toile spermatique. Ensuite, placer la semence dans ses deux bulbes à l’avant, comme s’il faisait le plein d’une seringue. Voilà monsieur prêt à l’emploi. Pourtant le plus dur reste à faire. Il lui faut maintenant pénétrer sur le territoire hostile et bien gardé de sa belle. Ne pas arriver en terrain conquis, la prudence s’impose.

    Ayant occupé la planète bien avant les dinosaures (305 millions d’années) les araignées ont eu le temps de trouver la meilleure manière d’établir de bonnes relations pendant cette phase de rapprochement. Malins, certains mâles communiquent par des signaux vibratoires avec les femelles tisseuses de toiles. Si elles sont consentantes, elles laissent le mâle insérer ses bulbes copulateurs dans leur orifice génital.

    Cela dit, sur les quelque 50 000 espèces répertoriées sur la planète, les méthodes d’approche varient sensiblement. Certaines araignées tambourinent le sol en cadence. D’autres choisissent d’offrir un cadeau nuptial, une proie emmaillotée de soie est toujours appréciée. Plus radicaux, quelques mâles parviennent à ligoter leur femelle tandis que d’autres préfèrent réaliser une petite danse pour séduire. Ensuite vient la ponte. Plus ou moins enveloppés de fils de soie en fonction des espèces formant des cocons de formes variées, les œufs sont ainsi précieusement conservés jusqu’à l’éclosion. Par de fraîches journées ensoleillées, les jeunes araignées se disperseront ensuite vers leur destin respectif.

    Si la sexualité relève du grand art, la chasse est tout autant remarquable. Là aussi les pratiques varient en fonction des espèces. .... é 

    La suite, ici : L’araignée, mal-aimée
     

     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 2 Décembre 2022 à 06:30

    Jolies photos et explications très intéressantes.

    Bon vendredi Brigitte.

    Christian

    2
    Vendredi 2 Décembre 2022 à 09:39

    Une de celles que je préfère....

     

    Bonjour Brigitte

    Bon vendredi ... froid : 3° seulement ce matin

    Je vais devoir placer les dispositifs antigel sur mon plan d'eau.

    Ça sent la neige....

    3
    Vendredi 2 Décembre 2022 à 16:32
    Superbe ton épeire !Magnifique article sur les araignées, Bises du jour
    4
    Vendredi 2 Décembre 2022 à 19:47

    bonsoir Brigitte , waouh ça elle est belle cette épeire  j'aime beaucoup  et merci pour les infos 

    et à voir +++  !  bisous beau weekend A+

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