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Les blasons des différentes familles ayant occupé le château à travers les siècles
Galeries du XVIIIè siècle
Galeries, viorbe photo de 2012.
Et photo suivante, aujourd'hui
Habitations de la Haute-Cour
La maison à gauche des galeries, est ce qu'il reste de la maison Rollin
puits 2 m diamètre et 22.5 m de profondeur
Pour remonter le temps, allez visiter le château d'Oricourt en Haute-Saône au coeur de la Franche-Comté.
Adresse :
1 Rue Nicolas Rolin, 70110 Oricourt
Horaires :
mercredi 14:00–18:00
jeudi 14:00–18:00
vendredi 14:00–18:00
samedi 14:00–18:00
dimanche 14:00–18:00
lundi Fermé
mardi FerméTéléphone : 03 84 78 74 35
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Plan du Château.
Anciennes écuries de la basse cour
bâtiment agricole réédifié au XIXè siècle
donjon accolé à la porte séparant la basse cour et la haute cour.
Devant la porte du côté de la basse cour, on peut apercevoir encore la forme quadrangulaire de la première enceinte de 40 mètres
On passe à la visite de la haute cour et de ses bâtiments soit 8 siècles d'architecture. C'est là que vivaient les Seigneurs.
Une belle enceinte dont les pierres viennent du fossé creusé autour du château, protégée par deux tours carrées du XIIè siècle de 25 mètre de hauteur et d'une tourelle hexagonale.
La Chapelle
La viorbe et sa porte. Une viorbe est une petite tour Tour ronde, carrée ou octogonale, que l'on trouve principalement en Franche-Comté et renfermant un escalier à vis ou hélicoïdal.
Le four à pain Seigneurial
Garde-manger voûté
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A l'extérieur, du côté du village se trouve un pigeonnier ou colombier. A l'époque médiévale, les pigeonniers étaient réservés surtout aux Seigneurs. C'est donc près des châteaux qu'on les trouvait.
Un pigeonneau de quelques semaines pesait rapidement de 5 à 600 g, c'était donc une source de nourriture non négligeable. Mais c'est aussi la colombine, la fiente, qui était une valeur sûre, car c'était un engrais d'excellente qualité. Il n'était pas rare que la colombine fasse partie de la dot de la mariée.
Offrir un couple de pigeon au Seigneur du lieu était donc un cadeau de choix.
Pigeonnier (charpente)
Echelle tournante permettant de visiter tous les boulins (nid)
On appelait les nids, des boulins. Il est assez rare de les trouver à cette époque en torchis. On les trouvait en bois, en pierres... Le nombre de nid était proportionnel à la surface des terres exploitées. En effet s'il y a trop de pigeons, les récoltes risquent d'être dévorées. En général les Seigneurs possédaient 2 couples de pigeons par hectare, soit 2 boulins.
La taille du pigeonnier, enfin surtout le nombre de pigeons, indique la richesse du Seigneur.
Nids ou boulins en torchis
Un plancher séparait les nids du bas où était entreposé le matériel, empêchant les nuisibles de venir tuer les pigeons. De même le pigeonnier avait une genre de gouttière de pierre inversée qui faisait un barrage à l'extérieur du bâtiment et empêchant rats, fouines ou serpents d'escalader par l'extérieur le pigeonnier. Les animaux ainsi étaient protégés et en sécurité.
On peut donc dire que le pigeonnier était le symbole de la richesse du Seigneur et cela jusqu'à la révolution française où la plupart ont été détruits.
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Si vous passez en Haute-Saône, il faut absolument visiter le Château médiéval d'Oricourt en écoutant son propriétaire, Jean-Pierre Cornevaux raconter, avec passion, son histoire. Jean-Pierre Cornevaux a investi du temps, du travail, de l'argent pour faire revivre ce château racheté par son grand-père en 1932. Grâce à lui, ce magnifique château médiéval, unique en France peut être découvert par tous les passionnés. En 1984, , le château d’Oricourt est classé Monument Historique permettant d'espérer une aide de l'Etat pour la restauration des lieux.
Edifié au XIIe siècle, Oricourt est un château fort à double enceinte, basse cour et haute cour.
Le château est édifié au bord d’un plateau calcaire dont le relief naturel assure la défense côté nord. Les autres côtés sont protégés par un rempart semi-circulaire comprenant un donjon (aujourd’hui disparu) et trois tours carrées reliés par des courtines. Ce rempart est entouré d’un profond fossé creusé dans le calcaire atteignant par endroits dix mètres de profondeur et près de vingt mètres de largeur. L’ensemble délimite la haute cour ou cour d’habitation.
Le château a appartenu à de nombreuses familles nobles de Franche-Comté et de Bourgogne et notamment à Nicolas Rolin (1376 – 1462) qui a fondé les hospices de Beaune
Vue de l'extérieur
Côté est, une seconde enceinte entoure la basse cour. Celle-ci communiquait avec la haute cour grâce à un passage dans la courtine protégé par un pont-levis. On y trouve les granges et les écuries.
La haute cour rassemble le logis seigneurial (anciennement le donjon), diverses habitations du XIIe et du XVe siècle qui sont adossées contre l’enceinte, la chapelle, le four, le puits.
A l'extérieur, à côté du potager, a été érigé un imposant pigeonnier.
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