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    Pogonocherus hispidulus, le longicorne à pointe épineuse, est une espèce de longicorne à face plate de la famille des Cerambycidae

    Il vit sur les arbres et arbustes feuillus, en particulier les tilleuls, des noisetiers et quelques autres feuillus, dans lesquels se développent les larves. Hiverne en loge.

     

     

    Pogonocherus hispidulus

    Pogonocherus hispidulus

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    Paederus est un genre d'insectes coléoptères de la famille des staphylinidés qui compte plus de 600 espèces décrites présentes sur tous les continents tempérés et tropicaux

    Petits insectes (5 à 15 mm) avec des élytres courtes, voire, pour certaines espèces, aptères. Souvent vivement colorés de bleu métallisé et d'orange ou de rouge. Cette livrée aposématique indique sa toxicité. 

    Ils vivent en particulier dans les zones humides. Dans les zones tempérées, ils ont un cycle de reproduction annuel. Les œufs sont pondus dans des endroits humides et sont sensibles à la dessication. Les larves comptent deux stades et restent cachées dans des endroits humides. La nymphose a lieu dans la terre.

    Alors que la plupart des Staphylinidae fuient la lumière, les Paederus sont actifs de jour et sont attirés par la lumière, ce qui peut les amener à gagner des habitats humains la nuit.

    Les Paederus sont prédateurs d'insectes, tant au stade larvaire qu'au stade adulte, et jouent ainsi un rôle de protection naturelle pour l'agriculture, bien qu'ils soient très sensibles aux insecticides.

    Certaines espèces de Paederus synthétisent une substance toxique, la pédérine, contenue dans leur hémolymphe. Elle est produite par les femelles adultes, et les autres individus ne contiennent que celle qui leur a été transmise dans les œufs. Cette substance n'est pas utilisée par les insectes comme moyen de défense actif. Il s'agit d'une substance très complexe, qui agit comme inhibiteur de l'ADN et bloque la mitose au niveau des cellules. Chez certains animaux, elle a permis la résorption de tumeurs et la régénération de tissus. Mise en contact avec la peau ou les yeux lorsque l'animal est écrasé accidentellement, elle cause des dermatites appelées dermatites à Paederus, ou des conjonctivites, qui peuvent être douloureuses et la rougeur peut durer plusieurs semaines

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    Paederus

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  • Coccinellidae

     

    Les Coccinellidae, en français coccinellidés, sont une famille d'insectes de l'ordre des coléoptères, appelés aussi coccinelles, ou encore familièrement ou régionalement bête à bon Dieu ou pernettes. Ce taxon monophylétique regroupe environ 6 000 espèces réparties dans le monde entier.

    Les coccinelles figurent parmi les insectes utilisés par l'homme : beaucoup d'espèces se nourrissent en effet de pucerons et sont donc utilisées en lutte biologique comme insecticide naturel. Le nombre de taches de la coccinelle dépend de l'espèce, dont il peut être une clé d'identification. Il ne dépend pas de son âge, contrairement à la croyance populaire.

     

    Elles présentent des couleurs diverses souvent vives, aux motifs variés (signalant aux prédateurs qu'elles sont amères ou toxiques. Les espèces sont souvent nommées d’après le nombre de leurs points.

     

    On rencontre les coccinelles dès la fin de l'hiver jusqu'à la fin de l'automne, dans les jardins, champs et bois. Ces insectes ont généralement une génération par an, et parfois deux.

     

    La métamorphose des coccinelles comporte quatre stades : œuf, larve, nymphe et adulte. En une vie, la coccinelle pondra environ mille œufs. Chaque adulte a une espérance de vie de deux à trois ans. Les coccinelles sont très utiles dans la lutte biologique contre les insectes considérés comme nuisibles, tels que les pucerons, et certaines cochenilles, qu'elles dévorent en grandes quantités.

    Pendant la saison froide, les coccinelles se mettent en diapause, et trouvent refuge sous les pierres, sous l'écorce des arbres, dans les vieilles souches, dans la mousse, ou encore sous les feuilles de fleurs fanées comme les coquelicots, etc.

     

    Les coccinelles sont classées, d'après leur régime alimentaire, en insectes polyphages (phytophages, prédateurs aphidiphages ou coccidiphages), ce qui est un des facteurs principaux de leur succès évolutif.

    Certaines espèces de coccinelles peuvent dévorer jusqu'à cent cinquante pucerons par jour. Chaque espèce a une alimentation bien spécifique, et les coccinelles peuvent ainsi être regroupées selon leur régime alimentaire :

    les coccinelles phytophages, comme Subcoccinella vigintiquatuorpunctata ou Henosepilachna vigintioctopunctata (coccinelle de la pomme de terre), qui se nourrissent de végétaux, et peuvent causer des dégâts à certaines espèces végétales cultivées ;


    les coccinelles mycophages, qui mangent des champignons, comme l'oïdium ;


    les coccinelles aleurodiphages, qui se nourrissent d'aleurodes ;


    les coccinelles acariphages, qui se nourrissent d'acariens, ont une très petite taille, de moins d'un millimètre ;


    les coccinelles aphidiphages, qui se nourrissent de pucerons, parmi lesquelles se trouvent les plus connues et les plus colorées (comme la coccinelle à sept points, Coccinella septempunctata) ;


    les coccinelles coccidiphages, qui se nourrissent de cochenilles, limitent leur prolifération sur diverses espèces végétales cultivées, notamment l'olivier.

     

    Coccinellidae

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  • prione tanneur ou prione coriace (Prionus coriarius)

     

    Le prione tanneur ou prione coriace (Prionus coriarius) est une espèce d'insectes de l'ordre des coléoptères. Il est le plus massif des longicornes européens.

    Son nom d'espèce coriarius est donnée en raison de la coloration du tégument et de son aspect rappelant la texture du cuir ( = " corium "). " Coriace " proviendrait d'une francisation erronée de corium

    La larve se développe dans les souches décomposées surtout d'arbres feuillus ; elle est xylophage (se nourrit du bois). Elle peut atteindre 6 cm de longueur. Au bout de trois ans elle se transforme en imago. L'adulte ne se nourrit plus.

    L'imago est visible de juillet à septembre. Il est solitaire et son activité est surtout crépusculaire et nocturne. Il est attiré par la lumière. Malgré la taille il vole avec aisance.

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    prione tanneur ou prione coriace (Prionus coriarius)

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     lampyre, Lampyris noctiluca,

     

    Le lampyreLampyris noctiluca, communément appelé ver luisant, est une espèce d’insectes coléoptères de la famille des Lampyridae, de la sous-famille des Lampyrinae. Le mot vient du latin lampyris qui vient lui-même du grec λαμπυρίς dérivé du verbe grec λάμπειν, « briller ». Il s'apparente aux Lucioles (du genre Luciola, sous-famille des Luciolinae). Malgré son nom de ver luisant, le lampyre n'est pas un ver, mais bien un coléoptère.

    Ce sont les femelles du lampyre que l'on trouve très facilement, les nuits d'été, grâce à leur postérieur lumineux. Elles mesurent environ 1,5 à 3 cm. Leur corps est ovale, segmenté, mou et aplati, dans les tons bruns. C'est à cet aspect larvaire que l'on doit l'appellation de « ver » luisant.

    Les femelles du lampyre (ver luisant) gardent donc adultes une forme de larve : on peut parler de néoténie (ou de pédogenèse) puisqu'elles se reproduisent alors qu'elles conservent des caractéristiques juvéniles. Les femelles adultes diffèrent des larves par l'absence de taches jaune-orangé, latérales, sur la face dorsale des segments.

    Le lampyre a la faculté d’émettre de la lumière par la partie terminale de son abdomen (seul le dernier segment est lumineux chez les larves et les mâles, alors que la femelle, beaucoup plus lumineuse, émet aussi par la face ventrale des deux avant-derniers segments). Les œufs eux-mêmes sont lumineux. Ce phénomène est dû à un effet de bioluminescence. Cette manifestation prend forme lors d’une forte concentration de luciférine et de luciférase dans les cellules. Lorsque l’on mélange la luciférine avec de la luciférase, cela produit une lumière verdâtre (elle peut être bleue, jaune ou rouge dans d'autres espèces). Cette réaction biochimique est très particulière car elle produit seulement 5 % de chaleur et 95 % de lumière. Ce phénomène est aussi observé chez certains poissons.

    Les femelles aptères émettent cette lumière pour attirer les mâles qui, eux, sont pourvus d'ailes, et donc plus mobiles.

    Dans les régions densément peuplées par l'homme, la pollution lumineuse nocturne semble être un des facteurs de diminution des populations de lampyres, en empêchant les mâles de trouver les femelles.

    Alimentation

    Les larves sont prédatrices. Elles se nourrissent avant tout d'escargots et de limaces (et peut-être aussi de petits vers, d’autres larves ou d’insectes), qu'elles paralysent en leur injectant un venin. Puis elles liquéfient leurs proies au moyen d'enzymes digestives avant de les ingurgiter.

    Les adultes ne se nourrissent que très peu voire pas, survivant principalement grâce aux réserves établies à l'état larvaire, et se laissent mourir après la reproduction (sémelparité)

    Reproduction 

    Contrairement à la plupart des insectes qui utilisent comme signaux sexuels des phéromones ou des sons, le lampyre (comme les Lucioles) utilise la lumière. La femelle dresse son abdomen dont elle contrôle l'intensité lumineuse. Le mâle a des yeux hypertrophiés, et le pronotum qui recouvre sa tête, joue sans doute un rôle de réflecteur. Il est sensible à la lumière mais aussi au dessin qu'elle forme sur l'abdomen de la femelle. Une fois rejointe par le mâle, la femelle diminue son émission lumineuse lors de la copulation. La ponte a lieu sur une plante ou sur le sol. Les larves s'enterrent pour la saison froide et ressortent au printemps.

    Niche écologique 

    Les Lampyres vivent principalement dans les herbes hautes et les petits buissons. On repère facilement les femelles grâce à l'émission de leurs lumières. Leurs larves dites (comme les femelles), « vers luisants », vivent dans les forêts, les bocages, les landes, les ripisylves, souvent cachées le jour sous les tapis de feuilles mortes où elles recherchent leurs proies. On en trouve en Europe, du Portugal à la Suède, en Asie, en Amérique et en Afrique du nord. Les vers luisants semblent peu appréciés des prédateurs. Leurs ennemis sont, outre la pollution lumineuse, les insecticides et hélicides, et le gyrobroyage.

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     lampyre, Lampyris noctiluca,

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