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    Pulmonaria est un genre de plantes de la famille des Boraginaceae. Ce sont des espèces herbacées vivaces à grandes feuilles basales et à feuilles caulinaires plus petites. Les feuilles continuent à grandir après la floraison. Dans plusieurs espèces, elles sont maculées de blanc. L'ensemble de la plante est velu, à poils rudes à soyeux. Les fleurs se présentent en racèmes de cymes terminales. Comme c'est le cas pour beaucoup de boraginacées, leur couleur varie du rose au bleu. La plante possède un calice tubulé, généralement très velu à cinq dents. En outre, la corolle est en entonnoir présentant cinq lobes avec à la gorge cinq petites touffes de poils entourant les étamines. Le fruit est composé de quatre nucules monospermes indéhiscentes.

    es espèces sont souvent appelées « Pulmonaires ». Elles doivent leur nom au fait que les taches éparses sur les feuilles évoquent les alvéoles du poumon (à l'exception de Pulmonaria obscura qui n'a pas de taches). La racine de ces espèces était censée guérir les maladies du poumon (Végèce donnait le nom de pulmonaria radicula à l'une d'entre elles) en vertu de la théorie des signatures.(

    La théorie des signatures ou principe de signature est un mode de compréhension du monde dans lequel l'apparence des créatures, principalement des végétaux, est censée révéler leur usage et leur fonction. Elle s'applique surtout aux plantes médicinales, en vertu de leurs pouvoirs thérapeutiques.

    Une théorie des signes indicateurs, développée depuis l'Antiquité puis dans l'Occident médiéval et pendant la Renaissance, a été reprise par de nombreux médecins, botanistes et alchimistes. Elle devient au xvie siècle une théorie des signatures systématisée avec les figures marquantes que sont le Suisse Paracelse, qui formule le principe similia similibus curantur « les semblables soignent les semblables », et l'Italien della Porta, qui pousse la théorie à l'extrême.

    Elle est largement contestée dès le XVIIe siècle et totalement abandonnée par le monde savant du Siècle des Lumières)

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    Selon la légende, les traces blanches des feuilles sont les gouttes de lait que la vierge Marie laissa tomber en allaitant son fils Jésus lors de la fuite en Égypte

     

    Pulmonaire (Pulmonaria)

     

    Pulmonaire (Pulmonaria)

    Pulmonaire (Pulmonaria)

    Pulmonaire (Pulmonaria)

    Pulmonaire (Pulmonaria)

    Pulmonaire (Pulmonaria)

    Pulmonaire (Pulmonaria)

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    Le Cerisier à grappes ou Merisier à grappes (Prunus padus), parfois nommé amaruvier, bois-puant, putier, putiet, putet ou pétafouère, est un arbre de la famille des Rosaceae.

    Malgré son nom possible de « cerisier », ses fruits présentent peu d'intérêt : ils sont petits (6-8 mm de diamètre), de chair aigre et astringente et le noyau occupe environ 80 % du volume. Néanmoins leur macération dans l'alcool donne une liqueur encore produite dans les Alpes françaises à laquelle les anciens attribuaient des propriétés digestives.

    Arbuste ou arbre (3-10 m) dont le bois a parfois une odeur désagréable après cassure (amande amère). Feuilles: alternes, ovales pointues (8-10 cm), dentées, avec 1-2 glandes nectarifères sur le pétiole, près du limbe. Fleurs: en longues grappes (10-15) pendantes, parfois dressées, blanches, très odorantes. Fruits (juillet-septembre): petit drupes en longues grappes, sphériques (8-9 mm de diamètre), rouge foncé puis noires à maturité, brillantes, jus rouge, un noyau globuleux (6 mm de diamètre). Habitat : bois et forêts humides, lisières de bois, haies, bords des cours d'eau, plutôt sur sols siliceux. Se rencontre également dans les parcs et les jardins

     

    Cerisier à grappes ou Merisier à grappes (Prunus padus)

    Cerisier à grappes ou Merisier à grappes (Prunus padus)

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    La  est une plante herbacée vivace de la famille des Primulacées. Selon les régions, elle est parfois appelée la brérelle, le coqueluchon, le coucou, l’herbe à la paralysie, l’herbe de saint Pierre, la primerolle, la primevère de printemps ou la printanière et plus rarement la primevère vraie.

    D'une rosette de feuilles ovales allongées émergent plusieurs hampes florales. Calices et corolles sont soudés, les pétales portent une tache orange à leur base.

    La primevère développe deux types de fleurs, toutes hermaphrodites. Des pieds produisent des fleurs dont le pistil dépasse les étamines ce qui a pour effet d'éviter l'autopollinisation. D'autres pieds ont un pistil court dépassé par les étamines. Dans ce cas, il y a décalage de maturation de ces organes sexuels ce qui empêche l'autofécondation.

    Les fleurs produisent un nectar parfumé. Pour ma part, je leur trouve une odeur d'abricot. 

    Ce sont des plantes rustiques de pleine lumière des prés, des talus et des bois clairs. Elles préfèrent un sol pauvre et calcaire (pH neutre à basique)

     

    Utilisation : 

    Alimentaire
    Les feuilles et fleurs peuvent être consommées crues ou cuites comme pour la primevère élevée (Primula eliator), la primevère acaule (Primula vulgaris) et Primula juliae. Les feuilles sont meilleures lorsqu'elles sont jeunes et apportent une note légèrement anisée un peu piquante (que l'on retrouve en plus fort dans les racines) dans une salade composée. Après le printemps, il vaut mieux les cuire en soupe ou en légume mais de préférence avec d'autres plantes car elles sont parfois un peu fortes. La friture les rend croustillantes à souhait. Elles flétrissent lorsque la plante a formé ses graines. Les fleurs sont consommées en salade mêlées à d'autres fleurs et interviennent dans différents breuvages (thés, tisanes, infusions, sirops ; aromatisation du vin et des vinaigres). Elles décorent les plats chauds ou froids et sont également utilisées confites au sucre en pâtisserie.

    Propriétés médicinales
    Ce sont les mêmes que celles de la primevère acaule (Primula vulgaris) et de la primevère élevée (Primula eliator).

    Les fleurs, adoucissantes et calmantes, sont utilisées dans des mélanges pectoraux (tisane, vin, huile). Les feuilles sont anti-ecchymotiques. Toute la plante et particulièrement la racine ont des propriétés analgésiques, anti-spasmodiques, diurétiques, pectorales et expectorantes. Ses vertus contre les rhumatismes et les spasmes expliquent qu'elle a reçu autrefois le nom d'Herbe de la paralysie

    Source

     

     

    Primevère officinale (Primula veris)

     

    Primevère officinale (Primula veris)

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    La Primevère élevée ou Primevère des bois (Primula elatior) est une plante herbacée pérenne de la famille des Primulacées. Elle est parfois appelée le Coucou des bois.

    Les pétales sont étalés, soudés à la base, de couleur jaune crème avec une partie inférieure jaune d'or.

    C'est une plante de mi-ombre des lisières et sous-bois clairs. Elle tend à régresser dans les forêts trop artificialisées. C'est une espèce à faible pouvoir de dispersion, considérée comme indicatrice de boisements ou forêts anciennes quand elle est abondante. Elle ne se disperse pas au-delà d'une centaine de mètres hors des milieux boisés.

     

     Primevère élevée ou Primevère des bois (Primula elatior)

     

     Primevère élevée ou Primevère des bois (Primula elatior)

     Primevère élevée ou Primevère des bois (Primula elatior)

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  • Poterium sanguisorba L. Pimprenelle à fruits réticulés

     

    La pimprenelle, appelée aussi petite pimprenelle ou sanguisorbe (Sanguisorba minor ou Poterium sanguisorba), est une plante herbacée vivace de la famille des rosacées.

    C'est une plante prairiale. Elle est présente dans les prairies permanentes sur sol sec et calcaire. Elle n'est que très rarement semée, par exemple dans les mélanges spéciaux (dose : 2 à 3 kg/ha de pimprenelle) pour prés secs en agriculture biologique

    Utilisation de la plante

    En cuisine
    Les feuilles ont un goût de concombre caractéristique, c'est pourquoi elles sont parfois utilisées pour agrémenter les salades ou pour agrémenter les plats en sauce, avec d'autres fines herbes.

    A usage médicinal
    La pimprenelle est utilisée en usage interne, notamment pour ses propriétés astringentes, anti-diarrhéiques, diurétiques, digestives et toniques, ainsi qu'en usage externe (cataplasme), pour ses propriétés astringentes, cicatrisantes et hémostatiques.

     

    Poterium sanguisorba L. Pimprenelle à fruits réticulés

    Poterium sanguisorba L. Pimprenelle à fruits réticulés

    Poterium sanguisorba L. Pimprenelle à fruits réticulés

     

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