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Par Pestoune le 28 Janvier 2023 à 20:55
La pâquerette ou pâquerette vivace (Bellis perennis) est une plante vivace de la famille des Astéracées.
La pâquerette est une plante herbacée vivace, haute de 4 à 20 centimètres. L'appareil souterrain est formé par une souche rampante ou un rhizome, de couleur brune, garni d'innombrables racines adventives fibreuses de couleur blanche. Des cicatrices sur ce rhizome indiquent l'emplacement des hampes florales et des rosettes de feuilles qui ont disparu
La pâquerette est une plante très rustique formant des touffes denses. Espèce commune, héliophile, acidicline à calcicline, elle fleurit toute l’année, mais surtout de mars à novembre. Hémicryptophyte, on la trouve sur des sols un peu humides et compacts toute l'année. Elle est toujours dans des végétations très rases, riches, souvent piétinées (le plus souvent dans des prairies nitrophiles pâturées grâce à sa tolérance aux herbivores par une rosette plaquée au sol et une capacité de régénération rapide de sa tige florifère, puis s'étant adaptée aux bords de chemins, dans les pelouses urbaines ou les gazons tondus).
Selon Gérard Ducerf, cette plante serait bio-indicatrice des sols en cours de décalcification, de lessivage et/ou d'érosion, et dont la perte des ions Fe et Ca entraînant une déficience de la cohésion du Complexe argilo-humique (CAH) et de son pouvoir de fixation des argiles et de la matière organique.
Cette espèce eurasienne, présente jusqu'à 2 500 m d'altitude est très commune en Europe
Leurs fruits s'envolent grâce au vent (anémochorie) et dégagent des odeurs qui attirent les insectes.
Elles ont la particularité, comme certaines autres fleurs de plantes herbacées, de se fermer la nuit et de s'ouvrir le matin pour s'épanouir au soleil ; elles peuvent aussi se fermer pendant les averses, voire un peu avant, ce qui permettrait dans les campagnes de prédire la pluie légèrement à l'avance
Il y a un risque de confusion avec la pâquerette des bois (plante à floraison automnale, elle a un port plus robuste, des feuilles au limbe progressivement atténué à trois nervures bien visibles) ou la pâquerette annuelle (en) (plante hispide aux feuilles d'aspect un peu crassulescent) qui poussent toutes deux en région méditerranéenne, l'Aster fausse-pâquerette (plante des bois montagneux, également pubescente) et la pâquerette des murailles (tige feuillée très ramifiée). Une confusion ne serait pas grave car aucune de ces plantes n'est toxique
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Par Pestoune le 25 Janvier 2023 à 20:55
La Grande ortie (Urtica dioica L.) encore appelée Ortie dioïque ou ortie commune, est une plante herbacée, vivace, de la famille des Urticaceae et du genre Urtica. C'est une espèce d'origine eurasiatique qui est aujourd'hui présente dans le monde entier. Urticante, elle est aussi une plante alimentaire et utilisée pour différents usages agricoles, industriels et médicinaux. Ses fleurs sont unisexuées, portées soit par des pieds différents (diécie), soit par le même pied (monoécie très rare), ce qui peut permettre de mieux comprendre les mécanismes génétiques de la séparation sexuelle des plantes.
C'est une plante vivace herbacée de 20 à 200 cm de hauteur (observée allant courbée jusque 280cm de longueur)[réf. souhaitée], formant des colonies grâce à ses longs rhizomes. Tous ses organes (tige, feuilles, fleur) sont recouverts de deux types de poils : de longs poils urticants (piquants appelés scientifiquement trichomes) et de petits poils souples. La densité de ces piquants augmente chez les plantes broutées par les herbivores ou soumises à des agressions mécaniques (piétinement, fauchage). Les orties des sous-bois ont moins de piquants car elles sont moins exposées et donc moins agressées. Selon certaines croyances populaires, il serait possible de calmer les brûlures en froissant sur la peau des feuilles fraîches de Grand plantain, ou à défaut de feuilles de menthe, de sureau, de persil, d'ortie écrasée, de lierre terrestre, d'oseille ou de mauve, voire appliquer de la terre sèche, une moitié d'oignon ou une compresse imbibée de vinaigre.
Cette ortie présente des rhizomes traçants de quelques mm d'épaisseur, pourvus d'un chevelu de fines racines adventives.
La plante utilise la reproduction sexuée pour conquérir de nouveaux sites de colonisation. Puis une fois implantée dans un lieu grâce à une graine, elle développe rapidement des stolons en surface et des rhizomes en profondeur pour s’étaler alentour et former une population clonale, unisexuée et très compacte. D’après une étude de Glawe, chaque pied d'origine de grande ortie donne en moyenne, par multiplication végétative, une vingtaine de « rejetons » (appelés ramets). Certains clones, formés d’un seul génotype, peuvent s’étendre sur plusieurs mètres carrés. On peut trouver en un endroit, une population avec une forte domination de pieds femelles et en un autre endroit, une majorité de pieds mâle
L'ortie est un véritable foyer pour une faune qui lui est spécialisée, notamment de nombreuses espèces de papillons, de coléoptères (comme le charançon de l'ortie) et de punaises.
En Europe de l'Ouest, l'ortie est la plante-hôte obligatoire d'une trentaine d'insectes14 dont des papillons diurnes (pollinisateurs importants, souvent en voie de régression) tels que le Paon-du-jour (Aglais io), le Vulcain (Vanessa atalanta), la Carte géographique (Araschnia levana), et la Petite tortue (Aglais urticae). L'ortie est aussi l'hôte de papillons de nuit tels que la Pyrale de l'ortie (Eurrhypara hortulata).
Elle accueille aussi facultativement la Belle-Dame ou Vanesse des chardons (Vanessa cardui), qui, comme son nom l'indique, pond aussi sur les chardons, et le Robert-le-diable (Polygonia c-album), qui pond parfois aussi sur le houblon.
Plusieurs espèces communes de papillons de nuit se nourrissent aussi de cette plante. On peut citer la Noctuelle à museau (hypena proboscidalis) appelée aussi l'Hypène proscidale. Il y a aussi la plusie vert dorée (Diachrysia chrysitis) et des pyrales comme la Pyrale de l'ortie (Anania hortulata) et la Pyrale opaline (Pleuroptya ruralis)15.
Ces lépidoptères et autres insectes (le puceron de l'ortie, l'apion de l’ortie, le Charançon de l'ortie (Phyllobius urticae) etc.) ou encore le spectaculaire crache-sang (Timarcha tenebricosa) contribuent au contrôle des populations d'ortie alors que divers ichneumonidés contrôlent les insectes herbivores qui consomment les orties en les parasitant, eux-mêmes étant consommés par des oiseaux, reptiles, amphibiens ou mammifères insectivores.
On peut donc comprendre que l'éradication de cette plante n'est pas favorable au maintien de la biodiversité.
Les feuilles de la grande ortie sont très riches en protéines. Elles contiennent aussi :
- des flavonoïdes (dérivés du quercétol, du kaempférol et de l'isorhamnétol) ;
- des sels minéraux (calcium, potassium, silice) et des vitamines A et C ;
- des acides-phénols (acide caféique, acide caféyl-malique, acide chlorogénique) ;
du scopolétol, sitostérol, ainsi que des glycoprotéines, lipides, sucres et acides aminés libres.
- Les racines de la grande ortie renferment des polysaccharides, une lectine, de nombreux composés phénoliques (acides-phénols, scopolétol, aldéhydes et alcools phénylpropaniques et homovanillique), des lignanes. On note aussi la présence de stérols comme le sitostérol.Les feuilles, les fleurs (les femelles sont plus goûteuses) comme les fruits sont comestibles. Δ Attention toutefois, après floraison les feuilles contiennent d’abondantes concrétions minérales, les cystolithes, qui peuvent irriter les voies urinaires.
L'extrait fermenté d'ortie est plus qu’un amendement, c’est un véritable engrais qui apporte les éléments nutritifs nécessaires à la croissance des plantes : minéraux et oligoéléments mais principalement de l’azote et du fer, un peu de phosphore aussi. Il rend les plantes plus résistantes aux maladies et stimule la pousse.
Ses vertus sont multiples. Outre qu’il soit insecticide contre les pucerons, insectifuge contre les acariens, carpocapse et les pucerons, il fortifie les plantes, renforce leurs défenses immunitaires, stimule la flore microbienne du sol, favorise la germination et est un fongicide pour le mildiou, la rouille ou l’oïdium.
On se sert de la plante entière avant sa floraison. Elle est riche en azote et en divers minéraux.
On l’emploie sous forme d’extrait fermenté à raison d’1 kg d’ortie assez finement hachée pour 10 l d’eau de pluie, laissez fermenter quelques jours en brassant quotidiennement puis filtrez. Dilué à 20 %, il renforce le pralinage des arbres ou arbustes à racines nues et pour la croissance des légumes. Pur, vous pouvez laisser tremper une demi-heure vos semences dedans ou si vous préférez les tremper dans l’extrait dilué à 20%, laissez trempez une douzaine d’heure.
Sous forme d’infusion : 1kg d’ortie dans 10 l d’eau de pluie. Portez à ébullition. Filtrez. Diluée à 10 %, l’infusion a une fonction d’insecticide et d’insectifuge.
Par contre son emploi est contre-indiqué sur les plantes de terre de Bruyère.
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Par Pestoune le 23 Janvier 2023 à 20:55
L'Ornithogale en ombelle (Ornithogalum umbellatum) ou Ornithogale à feuilles étroites est une petite plante printanière bulbeuse à fleurs blanches appartenant au genre Ornithogalum et à la famille des Asparagaceae. Cette plante est appelée communément belle-d'onze-heures ou dame-d'onze-heures, en référence à la réaction thermonastique de ses fleurs qui s'ouvrent en plein soleil et se referment au soir.
C'est une plante herbacée vivace de 10 à 30 cm de haut3, à bulbe ovoïde, renouvelé tous les ans (géophyte à bulbe). Les parties aériennes disparaissent à la belle saison.
Elle comporte de 6 à 8 feuilles basales, de 3-6 mm de large, toutes basilaires, canaliculées et glabres. Elles sont de forme linéaire et portent une bande médiane longitudinale blanche, plus ou moins visible.
Les fleurs blanches, érigées, s'ouvrent en étoile au soleil et se ferment le soir. Elles demeurent fermées par temps couvert. Les 6 tépales pétaloïdes de 15-22 mm de long4, sont d'un blanc pur en dedans et marquée d'une bande médiane verte en dehors. Les 6 étamines libres comportent un large filet blanc aplati. Les fleurs sont disposées en corymbes lâches. Les pédicelles atteignent 10-12 cm à la fructification.
La floraison a lieu d'avril à juin, parfois dès mars.
La pollinisation se fait par les insectes.
Elle se rencontre dans les prairies, aux bords des chemins, et jadis dans les vignes.
Elle aime les sols argileux et assez pauvres en matière organique.
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Par Pestoune le 22 Janvier 2023 à 20:55
Les ormes sont des arbres du genre Ulmus, famille des Ulmaceae ou Ulmacées atteignant une trentaine de mètres. L'orme est un arbre de haute futaie.
Ses Fleurs sans pétales et en glomérules rouges apparaissant en mars sur les rameaux de l'année précédent
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Par Pestoune le 19 Janvier 2023 à 20:55
L’Origan ou Origan commun (Origanum vulgare) est une espèce de plantes herbacées vivace de la famille des Lamiacées, également nommée, entre autres, Marjolaine sauvage ou Marjolaine vivace. L'origan est parfois confondu avec la Marjolaine (Origanum majorana) ou « origan des jardins », dont il partage plusieurs caractéristiques, notamment ses vertus médicinales et aromatiques.
L'origan était reconnu pour deux propriétés, son rôle protecteur et en tant que philtre d'amour : « quelques feuilles dans le repas de l'élu de son cœur ».
L'origan, moins utilisé en France que la marjolaine (ou origan des jardins), a les mêmes usages condimentaires et médicinaux (antiseptique, antispasmodique employé dès le Moyen Âge) et les deux plantes sont souvent confondues. Les sommités fleuries et les feuilles sont utilisées fraîches ou, à défaut, séchées, comme condiment ou pour aromatiser des vins blancs15
On retrouve l'origan dans les cuisines portugaise, grecque et italienne.
L'origan est très apprécié dans les sauces aux tomates et se marie très bien avec le basilic, le thym, etc.
'origan, comme la marjolaine ou le thym, a des propriétés antiseptiques.
Il est mellifère et est activement butiné par les abeilles. Mais il accueille une foultitude de butineurs divers, une mine d'or pour les entomologistes comme pour les amateurs de photographies.
Il est utilisé comme eux, mais de façon plus anecdotique, en infusion dans les cas de rhume ou de grippe, et pour stimuler la digestion.
Il permet de lutter contre les mauvaises bactéries et les champignons, et est utilisé pour soulager les douleurs dues aux rhumatismes et aux problèmes de peau.
L'huile essentielle d'origan contient du carvacrol aux propriétés antiseptiques. C'est également un remède contre les douleurs spasmodiques, la fatigue et le stress. De même, en bains de bouche pour assainir la cavité buccale (gandouch ou oil pulling).
En agriculture biologique, une macération d'origan permet de lutter contre le balanin des noisettes et divers autres curculionidae
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